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L’importance de signer la pétition

L’importance de signer la pétition   Les conquérants... Lire la suite...

Sauvons le seul peuple francophone de l'Amérique du Nord

Pour signer la pétition intitulée: Sauvons le seul peuple francophone... Lire la suite...

Génocide d’un peuple par assimilation, sa langue française, sa culture et son histoire

Génocide d’un peuple par assimilation,  sa langue française, sa culture... Lire la suite...

Toute nation du monde doit se méfier d’un conquérant colonisateur, assimilateur et raciste avec une mentalité archaïque

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Pétition, La survie de la langue française

Pétition Destinataires:  Les députés de notre Assemblée Nationale La... Lire la suite...

L’importance de signer la pétition

L’importance de signer la pétition

 

Les conquérants des francophones de l’Amérique du Nord ont fait subir une guerre et toutes ses atrocités, ont essayé de faire oublier leur histoire, leur culture, leur langue en isolant la plus grosse concentration de francophones dans une région appelée Québec et en les tenant dans l’ignorance totale comme un mur idéologique de la honte au sujet de la langue française qui est la langue définie la plus répandue au monde et qui se trouve sur les sept continents et privé de tout levier économique, juridiction sur des structures telles que (ponts, voies maritimes, etc.), routes principales, transport (voies ferrées), représentation à l’échelle mondiale, contrôle de levier majeur sur l’immigration, précédence sur des lois faites par des francophones du Québec et hors Québec.

Beaucoup de francophones ont fuit le Québec vers les États-unis pour fuir l’oppression infligée par les conquérants.  Il y a aujourd’hui plus de 14 millions de descendants québécois aux États-Unis.

Les conquérants ont pavé la voie aux horreurs nazis de la Deuxième Guerre Mondiale de 1939-45.

Arrêtons le génocide des francophones en Amérique du Nord.  Cette pétition humanitaire a pour but de supporter la démarche des francophones pour que la découpure du Québec devienne leur pays.

Le passé est garant de l’avenir et le présent est du passé modifié.  Modifions le présent en signant la pétition ici :  https://secure.avaaz.org/fr/petition/Nations_Unies_Sauvons_le_seul_peuple_francophone_de_lAmerique_du_Nord/?preview=live

Et arrêtons ce génocide.

 

découpure du Québec

 

Sauvons le seul peuple francophone de l'Amérique du Nord

Pour signer la pétition intitulée:

Sauvons le seul peuple francophone de l'Amérique du Nord,


veuillez cliquer sur le lien suivant:
https://secure.avaaz.org/fr/petition/Nations_Unies_Sauvons_le_seul_peuple_francophone_de_lAmerique_du_Nord/?preview=live

 

découpure

louisiane

Génocide d’un peuple par assimilation, sa langue française, sa culture et son histoire

Génocide d’un peuple par assimilation,  sa langue française, sa culture et son histoire

génocideVoici ce qu’un conquérant a fait subir au seul peuple francophone des Amériques et continue aujourd’hui de plus belle.

Les rudes épreuves du français au Canada

Après l'arrivée des Anglais en Nouvelle-France - Acadie et Canada - il aura fallu manoeuvrer vigoureusement pour éliminer les populations francophones des territoires et provinces hors Québec. Avec le texte suivant ainsi que celui sur « Les minorités francophones au Canada et les lois anti françaises » nous découvrons tout un plan du régime d'apartheid anti Canadien mis en place par le pouvoir anglo-impérialistes du 18ième siècle jusqu'à nos jours.

1755 Lors de l'abominable déportation des Acadiens. les Britanniques expulsent 12 000 francophones de leur pays natal, déchirant familles et amitiés. Famine et misère attendent les survivants. Le peuple Acadien ne s'est jamais vraiment remis de ce drame atroce.

1871 Le «Common School Act» du Nouveau-Brunswick (l'ancienne Acadie) enlève aux minorités françaises vivant sur son territoire, leurs droits à l'école en français.

1877 Le «Public School Act» interdit l'enseignement du français à l'Île-du-Prince-Édouard (un autre morceau de l'ancienne Acadie).

1890 Le Manitoba abolit les écoles catholiques et l'usage du français.

1905 L'Alberta réduit l'enseignement du français aux première et deuxième années. Après : une demi-heure par jour.

1912 L'Ontario réduit l'enseignement du français à la première année du primaire (règlement XVII).

1914 La première guerre mondiale éclate. Les Canadiens-Anglais réclament la conscription mais le Québec la rejette en bloc. En guise de représailles, l'Ontario bannit le français de ses écoles.

1916 La loi Thornton abolit l'enseignement du français au Manitoba.

1927 Le KKK (Klu Klux Klan, regroupement fanatique anti-noir, anti-juif, anti-catholique et anti-français) devient très influent en Saskatchewan. Allié au mouvement orangiste, il prêche la déportation des noirs et des non-protestants et s'oppose à toute présence de la langue française, si minoritaire soit-elle, à l'extérieur du Québec. Le Klan est présent et très actif au congrès du Parti Conservateur provincial en mars 1928.

Plusieurs délégués du parti sont également membres du Klan et on les laisse distribuer leur documentation haineuse en toute quiétude.

1928 Avec le soutien de la hiérarchie protestante de la Saskatchewan, les klanistes montent des campagnes contre l'utilisation du français dans les écoles. Au printemps de 1928, les commissaires canadiens-français de la province sont traduits en justice pour avoir osé permettre l'enseignement du français pour une période de temps ayant dépassé l'heure permise par la loi et pour avoir permis la conversation française durant les heures de classe et de récréation. On doit remplacer le premier juge de paix à cause de ses liens avec le KKK. Après de longs mois, les commissaires sont acquittés mais le coût des avocats est élevé. Il a fallut solliciter un appui financier de toute la population francophone pour payer la note.

1929 James T. M. Anderson est élu à la tête de la Saskatchewan. S'ouvre alors un chapitre sombre dans l'histoire des Fransaskois. Partisan du « English Only » dans les écoles, il prend immédiatement des mesures anti françaises. Quelques mois seulement après les élections, il abolit l'échange des brevets d'enseignement avec le Québec, ce qui rend presque impossible le recrutement d'enseignants francophones par les écoles de la province. La même année, le gouvernement annonce que le catéchisme sera uniquement enseigné en anglais. En 1931, le gouvernement de Regina supprime complètement le cours primaire en français. Le français ne peut plus être enseigné plus d'une heure par jour. Les historiens évaluent que le KKK comptait entre 10 000 et 15 000 membres en Saskatchewan à cette époque et que le regroupement fanatique fut très influent au sein du parti Conservateur de Anderson.

1933 Fondation de la Commission canadienne de la radiodiffusion (CCR). Dès la diffusion de ses premières émissions, la CCR est dénoncée avec vigueur au Canada anglais parce qu'elle diffuse quelques bribes d'émissions en français. Au printemps, plusieurs groupes fanatiquement anti-francophones s'allient dans une grande manifestation au Massey Hall, suivie d'une seconde à Guelph. On y retrouve le Protestant Vigilance Committe, les Royal Black Knights of Ireland et les Sons of England of Prince Albert. Ils dénoncent le bilinguisme à la radio et déclarent que le Canada ne doit pas devenir un pays bilingue. Ils ajoutent que le français ne doit recevoir aucune reconnaissance officielle à l'extérieur du Québec.

1944 Après l'élection des néodémocrates en Saskatchewan, le gouvernement implante un système de grandes unités scolaires qui vient mettre un terme à l'existence des petites écoles rurales francophones. Les jeunes Fransaskois deviennent les minorités des grandes écoles centralisées, ce qui cause une augmentation dramatique du taux d'assimilation des francophones.

1944 Des représentants des associations francophones de Manitoba, de la Saskatchewan et de l'Alberta vont rencontrer les gouverneurs de Radio-Canada pour demander des licences afin d'exploiter quatre stations de radio francophones dans l'Ouest. Le Bureau leur accorde seulement une licence, celle de CKSB à Saint-Boniface. La création de cette station se fait grâce à des collectes de fonds au Québec et dans les communautés francophones de l'Ouest, sans qu'un seul cent ne soit versé par Radio-Canada ou le gouvernement fédéral. Ce dernier est trop occupé à financer un deuxième réseau radiophonique en anglais (le réseau Dominion) pour se soucier des francophones qui n'ont même pas de services dans leur langue. Radio-Canada n'accorde leur station aux Acadiens qu'en 1953. La radio française de Radio-Canada n'arrivera à Toronto que dans les années 1960.

1965 Des parents francophones de Saskatoon décident de retirer leurs enfants de l'école pour protester contre un règlement scolaire stipulant que l'anglais est la seule langue d'enseignement et que le français ne peut être utilisé qu'une heure par jour.

1971 Le recensement fédéral rapporte un taux d'assimilation des francophones de 50,9% en Alberta, de 43,8% en Saskatchewan et de 30% au Manitoba. Malgré cela, aucune mesure n'est prise par le gouvernement.

Printemps 1990 En Ontario, une quarantaine de villes suivent l'exemple de Sault-Sainte-Marie (une ancienne fortification française) et se déclarent «unilingues anglaises». Dans la municipalité ontarienne de Brockville, un groupe d'extrémistes anti francophones s'essuient les pieds et crachent sur le drapeau du Québec devant les caméras de télévision. Face à ces démonstrations haineuses, l'éminent politicien fédéraliste libéral Claude Ryan déclare en chambre: «Si de telles manifestations d'hostilité envers le fait français devaient continuer à se multiplier (...) il faudrait à n'en point douter que nous nous interrogions de manière décisive sur notre place dans ce pays.»

Mars 1994 La décision du gouvernement Chrétien de déménager les effectifs du Collège militaire Saint-Jean (le seul et unique collège militaire francophone du pays) à Kingston, en Ontario, lève le voile sur le traitement scandaleux des minorités francophones de l'Ontario.

2004 En Ontario, le groupe Canadians for Language Fairness conteste devant les tribunaux la politique de bilinguisme de la ville d'Ottawa. Le groupe désire prouver l'illégalité de la politique de bilinguisme d'Ottawa. Pour ce faire, le groupe recrute l'avocat Arthur Cogan, célèbre pour avoir tenté d'invalider la loi anti-tabac de la Ville d'Ottawa. Le groupe désire que la capitale du pays devienne unilingue anglaise.

Source : COUTURE, Patrick. « Les rudes épreuves du français au Canada » dans Chez Cousture: Histoire et BD, [http://canadalibre.ca/rudes-epreuves], (3 février 2013).



Ce peuple francophone, concentré dans la région appelée Québec, régnait jadis sur les 2/3 de l’Amérique du Nord, demande votre collaboration et si les gens de tous les pays du monde envoient un courriel d’encouragement à Pierre Karl Péladeau, qui est dans la course à la chefferie pour le seul parti qui prône le Québec pays pour le peuple francophone, le PQ, et un autre au secrétaire des Nations Unies pour qu’ils se penchent sur le génocide par assimilation des francophones au Canada.

Voici un texte pour un courriel à Pierre Karl Péladeau:  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


et un texte pour un courriel aux Nations Unies: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.



Toute nation du monde doit se méfier d’un conquérant colonisateur, assimilateur et raciste avec une mentalité archaïque

terreLe Québec, après un pourparler de 3 jours et un vote sur l’indépendance du Québec, sera proclamé pays dans son Assemblée Nationale, après une élection qui mettra un point final à cette mentalité archaïque d’un conquérant colonisateur, assimilateur et raciste.

Un Québec pays respectera la décision des gens de toutes les régions du Canada si elles deviennent un pays, le Québec fera du commerce libre et égal financièrement et que cet énoncé soit dans la plate-forme de discours de Pierre Karl Péladeau dans la course à la chefferie du parti Québécois ainsi dans la plate-forme électorale de ce dernier.

Écrivez ou envoyez un courriel à Pierre Karl Péladeau en guise de support à cette démarche.

Parlement
Hôtel du Parlement
1045, rue des Parlementaires
2e étage, Bureau 2.117
Québec (Québec)  G1A 1A4
Téléphone : 418 644-1504
Télécopieur : 418 646-7815
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Circonscription
227, rue Saint-Georges
Bureau 205
Saint-Jérôme (Québec)  J7Z 5A1
Téléphone : 450 569-7436
Télécopieur : 450 569-7440
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Faites circuler, s.v.p.

Merci,

André Desnoyers.

Pétition, La survie de la langue française

Pétition

Destinataires:  Les députés de notre Assemblée Nationale

La survie de la langue française en Amérique et de son peuple par un pays, le seul endroit où cette langue est parlée et utilisée dans les Amériques (Québec).

 

Cette langue précise a été parlée à la grandeur de son pays le Québec pour la première fois en Amérique.  Québec est la ville la plus vieille des Amériques et la seule fortifiée.  En 1941, elle a été dans la course avec la ville de New York pour l'obtention du siège social des Nations Unies qui compte plus de 193 pays et plus de 6.5 milliards de personne sur la terre.

Cliquez sur cette adresse pour signer la pétition:

http://www.avaaz.org/fr/petition/Les_deputes_elus_a_Quebec_La_survie_de_la_langue_francaise_en_Amerique_de_son_peuple_par_un_pays/?nIWOygb

UNI-E-S CONTRE LA FRANCOPHOBIE

francophobieAIDEZ LA CAUSE

1 - Signez vous aussi la déclaration:  http://www.francophobie.org/formulaire.php

2 - Partagez la nouvelle:  https://www.facebook.com/sharer/sharer.php?u=http%3A%2F%2Fshar.es%2Fy9r48&t=UNIS+CONTRE+LA+FRANCOPHOBIE


3 - Relancez le débat sur Facebook:  https://www.facebook.com/uniscontrelafrancophobie
 
Aidez la francophonie au Québec, le seul endroit où le français est enseigné dans le continent nord-américain, où jadis la langue française régnait sur les   de l'Amérique du Nord.

Les francophones hors Québec, au Canada, se font assimilés à un rythme effarant par la vague anglophone.  Et ceux qui résistent, se battent avec acharnement pour faire respecter la loi des deux langues officielles.

Le Non-respect

L'Association française de la Colombie Britannique (Canada) a vu débouter sa demande par la Cour Supérieure du Canada, elle qui a donné raison à la Cour de la Colombie Britannique en se basant sur une loi de 1731.

Nous demandons votre appui, veuillez signer la déclaration de UNI-E-S CONTRE LA FRANCOPHOBIE.

Il y a plus de 3000 langues au monde, il faut les protéger.  Aujourd'hui ce sont les francophones du Québec, demain ce sera peut-être vous. 

Faites circuler, s.v.p.

Merci,

André Desnoyers.

On n'est jamais si bien servi que par soi-même

refusUne langue menacée

Voici ce qui attend tout peuple qui est contrôlé par une autre nation.  La langue, la culture, l'économie et son bien-être, etc, en prennent pour leur rhume.

Le président de Nation-Unie, le 12 avril 2013, lors de la présentation de son mémoire sur le renforcement de la langue française (loi 14 pour la loi 101 de la charte de langue française) qui a pour effet de protéger la langue de la nation québécoise, a stipulé qu'il y a plus de 3000 langues sur notre planète et qu'il faut les protéger.

Pour voir la vidéo de cette allocution, référez vous à l'accueil de ce site.

Voici un article qui a parût dans les journaux au Canada, il nous informe que les droits linguistiques des francophones en Colombie Britannique (province du Canada) ne sont pas respectés.  Et dire que le Canada affirme haut et fort qu'il y a deux langues officielles et égales dans ce pays, soit le français et l'anglais.  À vous de juger.


Stéphanie Marin
La Presse Canadienne
Ottawa, Ontario

Il n'est pas possible de déposer des documents uniquement en français devant les tribunaux de Colombie-Britannique, a confirmé vendredi la Cour suprême du Canada - dans une cause qui portait justement sur les droits linguistiques des francophones dans cette province.

Dans une décision partagée 4-3, le plus haut tribunal du pays a conclu que la loi de 1731 qui oblige le dépôt de documents en anglais est toujours en vigueur, car elle n'a pas été abrogée ni modifiée depuis.

Selon la Cour, il n'est pas non plus contraire à la Charte canadienne des droits et libertés que des instances se déroulent uniquement en anglais dans cette province.

Bref, tous les documents en langue française doivent, encore aujourd'hui, être obligatoirement traduits.

«C'est le statu quo», s'est exclamé Mark Power, l'un des avocats qui représentaient le Conseil scolaire francophone, qui a essuyé un revers vendredi. Il a aussi qualifié la décision de «décevante».

Le jugement aura aussi un impact dans d'autres provinces - comme en Nouvelle-Écosse, à Terre-Neuve et sur l'Île du Prince-Édouard - où certains auraient pu s'essayer à déposer des documents dans la langue de Molière. Mais c'est un «non» de la part de la Cour suprême.

La décision de la Cour ne touchera toutefois pas aux droits des francophones dans d'autres provinces; l'accès bilingue à la justice est prévu dans la Charte en ce qui concerne le Nouveau-Brunswick, et dans la Constitution de 1867 pour le Québec et le Manitoba. Quant à l'Ontario, à la Saskatchewan et à l'Alberta, les trois provinces ont adopté des lois pour garantir une certaine place au français devant les tribunaux, a expliqué Mark Power, en entrevue.

Dans cette affaire - dont le procès n'a pas encore eu lieu - le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique et une fédération de parents francophones ont intenté une action en 2010 contre le gouvernement et son ministère de l'Éducation, alléguant des violations à la Charte canadienne des droits et libertés, plus précisément au droit des minorités à recevoir une éducation en français.

La province a allégué que le conseil scolaire n'avait pas le droit de revendiquer les droits linguistiques garantis par l'article 23 de la Charte ou d'intenter une action pour protéger ces droits.

En réponse, le conseil scolaire a déposé des déclarations sous serment qui décrivent son rôle dans la promotion et la protection de l'éducation et de la culture de langue française dans la province. Les déclarations étaient accompagnées de 195 pages de documents, seulement en français, sans traduction anglaise certifiée conforme.

Le conseil scolaire avait ainsi demandé un jugement déclaratoire qui édicterait qu'il n'a pas à fournir une traduction de toute sa preuve - et ainsi économiser beaucoup d'argent.

Le gouvernement s'est opposé, invoquant notamment une loi de 1731, reçue d'Angleterre et intégrée au droit colonial de la Colombie-Britannique, qui requiert que tous les documents déposés à la Cour le soient en anglais.

La Cour supérieure et la Cour d'appel avaient donné raison à la province. Vendredi, la Cour suprême a confirmé leur décision.

Pour la Cour, l'entrée en vigueur de la Charte des droits et libertés en 1982, qui protège les droits linguistiques, n'a pas changé la donne.

«Il n'est pas contraire aux valeurs de la Charte que la législature de la Colombie-Britannique décide que les instances judiciaires se déroulent uniquement en langue anglaise. La Charte n'oblige aucune province, sauf le Nouveau-Brunswick, à assurer le déroulement des instances judiciaires dans les deux langues officielles», écrit le juge Richard Wagner de la Cour suprême.

Car cette question de langue utilisée devant les tribunaux relève de la juridiction des provinces, en vertu de leur compétence constitutionnelle en matière d'administration de la justice.

Et puis, la législature de la Colombie-Britannique pourrait très bien adopter une loi qui permette le déroulement en français des instances civiles, souligne M. Wagner, qui a rendu les motifs de la majorité.

«Cependant, si elle n'en adopte pas, la Cour ne peut lui en imposer une», conclut-il.

Pour la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique, le jugement de vendredi «remet en évidence les besoins criants d'une reconnaissance de la langue française et de l'adoption d'une politique de services en français au niveau du gouvernement provincial de la Colombie-Britannique».

Petite victoire toutefois: la Cour suprême a ordonné à la province de payer tous les frais de cour dans trois instances, et même ceux de la partie adverse. «Une chose très, très rare», a insisté Me Power. Et c'est encourageant pour les groupes minoritaires, juge-t-il.

Dans la présente cause, l'usage de l'anglais serait même «un peu anachronique», a commenté Me Power: les documents sont en français, déposés par une institution qui est tenue par la loi de fonctionner en français, la juge au dossier est bilingue et la province de la Colombie-Britannique dispose d'avocats qui parlent français, souligne-t-il vigoureusement.

«Le jugement (de vendredi) ne change rien au fonds du dossier, résume-t-il. Ça va juste coûter plus cher.»

Vidéo_memoire