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Le Tricheur: Robert Bourassa
par Jean-François Lisée
L’importance de signer la pétition

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Sauvons le seul peuple francophone de l'Amérique du Nord

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L’importance de signer la pétition
Les conquérants des francophones de l’Amérique du Nord ont fait subir une guerre et toutes ses atrocités, ont essayé de faire oublier leur histoire, leur culture, leur langue en isolant la plus grosse concentration de francophones dans une région appelée Québec et en les tenant dans l’ignorance totale comme un mur idéologique de la honte au sujet de la langue française qui est la langue définie la plus répandue au monde et qui se trouve sur les sept continents et privé de tout levier économique, juridiction sur des structures telles que (ponts, voies maritimes, etc.), routes principales, transport (voies ferrées), représentation à l’échelle mondiale, contrôle de levier majeur sur l’immigration, précédence sur des lois faites par des francophones du Québec et hors Québec.
Beaucoup de francophones ont fuit le Québec vers les États-unis pour fuir l’oppression infligée par les conquérants. Il y a aujourd’hui plus de 14 millions de descendants québécois aux États-Unis.
Les conquérants ont pavé la voie aux horreurs nazis de la Deuxième Guerre Mondiale de 1939-45.
Arrêtons le génocide des francophones en Amérique du Nord. Cette pétition humanitaire a pour but de supporter la démarche des francophones pour que la découpure du Québec devienne leur pays.
Le passé est garant de l’avenir et le présent est du passé modifié. Modifions le présent en signant la pétition ici : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Nations_Unies_Sauvons_le_seul_peuple_francophone_de_lAmerique_du_Nord/?preview=live
Et arrêtons ce génocide.
Pour signer la pétition intitulée:
Sauvons le seul peuple francophone de l'Amérique du Nord,
veuillez cliquer sur le lien suivant:
https://secure.avaaz.org/fr/petition/Nations_Unies_Sauvons_le_seul_peuple_francophone_de_lAmerique_du_Nord/?preview=live
Une langue menacée
Voici ce qui attend tout peuple qui est contrôlé par une autre nation. La langue, la culture, l'économie et son bien-être, etc, en prennent pour leur rhume.
Le président de Nation-Unie, le 12 avril 2013, lors de la présentation de son mémoire sur le renforcement de la langue française (loi 14 pour la loi 101 de la charte de langue française) qui a pour effet de protéger la langue de la nation québécoise, a stipulé qu'il y a plus de 3000 langues sur notre planète et qu'il faut les protéger.
Pour voir la vidéo de cette allocution, référez vous à l'accueil de ce site.
Voici un article qui a parût dans les journaux au Canada, il nous informe que les droits linguistiques des francophones en Colombie Britannique (province du Canada) ne sont pas respectés. Et dire que le Canada affirme haut et fort qu'il y a deux langues officielles et égales dans ce pays, soit le français et l'anglais. À vous de juger.
La Presse Canadienne
Ottawa, Ontario
Il n'est pas possible de déposer des documents uniquement en français devant les tribunaux de Colombie-Britannique, a confirmé vendredi la Cour suprême du Canada - dans une cause qui portait justement sur les droits linguistiques des francophones dans cette province.
Dans une décision partagée 4-3, le plus haut tribunal du pays a conclu que la loi de 1731 qui oblige le dépôt de documents en anglais est toujours en vigueur, car elle n'a pas été abrogée ni modifiée depuis.
Selon la Cour, il n'est pas non plus contraire à la Charte canadienne des droits et libertés que des instances se déroulent uniquement en anglais dans cette province.
Bref, tous les documents en langue française doivent, encore aujourd'hui, être obligatoirement traduits.
«C'est le statu quo», s'est exclamé Mark Power, l'un des avocats qui représentaient le Conseil scolaire francophone, qui a essuyé un revers vendredi. Il a aussi qualifié la décision de «décevante».
Le jugement aura aussi un impact dans d'autres provinces - comme en Nouvelle-Écosse, à Terre-Neuve et sur l'Île du Prince-Édouard - où certains auraient pu s'essayer à déposer des documents dans la langue de Molière. Mais c'est un «non» de la part de la Cour suprême.
La décision de la Cour ne touchera toutefois pas aux droits des francophones dans d'autres provinces; l'accès bilingue à la justice est prévu dans la Charte en ce qui concerne le Nouveau-Brunswick, et dans la Constitution de 1867 pour le Québec et le Manitoba. Quant à l'Ontario, à la Saskatchewan et à l'Alberta, les trois provinces ont adopté des lois pour garantir une certaine place au français devant les tribunaux, a expliqué Mark Power, en entrevue.
Dans cette affaire - dont le procès n'a pas encore eu lieu - le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique et une fédération de parents francophones ont intenté une action en 2010 contre le gouvernement et son ministère de l'Éducation, alléguant des violations à la Charte canadienne des droits et libertés, plus précisément au droit des minorités à recevoir une éducation en français.
La province a allégué que le conseil scolaire n'avait pas le droit de revendiquer les droits linguistiques garantis par l'article 23 de la Charte ou d'intenter une action pour protéger ces droits.
En réponse, le conseil scolaire a déposé des déclarations sous serment qui décrivent son rôle dans la promotion et la protection de l'éducation et de la culture de langue française dans la province. Les déclarations étaient accompagnées de 195 pages de documents, seulement en français, sans traduction anglaise certifiée conforme.
Le conseil scolaire avait ainsi demandé un jugement déclaratoire qui édicterait qu'il n'a pas à fournir une traduction de toute sa preuve - et ainsi économiser beaucoup d'argent.
Le gouvernement s'est opposé, invoquant notamment une loi de 1731, reçue d'Angleterre et intégrée au droit colonial de la Colombie-Britannique, qui requiert que tous les documents déposés à la Cour le soient en anglais.
La Cour supérieure et la Cour d'appel avaient donné raison à la province. Vendredi, la Cour suprême a confirmé leur décision.
Pour la Cour, l'entrée en vigueur de la Charte des droits et libertés en 1982, qui protège les droits linguistiques, n'a pas changé la donne.
«Il n'est pas contraire aux valeurs de la Charte que la législature de la Colombie-Britannique décide que les instances judiciaires se déroulent uniquement en langue anglaise. La Charte n'oblige aucune province, sauf le Nouveau-Brunswick, à assurer le déroulement des instances judiciaires dans les deux langues officielles», écrit le juge Richard Wagner de la Cour suprême.
Car cette question de langue utilisée devant les tribunaux relève de la juridiction des provinces, en vertu de leur compétence constitutionnelle en matière d'administration de la justice.
Et puis, la législature de la Colombie-Britannique pourrait très bien adopter une loi qui permette le déroulement en français des instances civiles, souligne M. Wagner, qui a rendu les motifs de la majorité.
«Cependant, si elle n'en adopte pas, la Cour ne peut lui en imposer une», conclut-il.
Pour la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique, le jugement de vendredi «remet en évidence les besoins criants d'une reconnaissance de la langue française et de l'adoption d'une politique de services en français au niveau du gouvernement provincial de la Colombie-Britannique».
Petite victoire toutefois: la Cour suprême a ordonné à la province de payer tous les frais de cour dans trois instances, et même ceux de la partie adverse. «Une chose très, très rare», a insisté Me Power. Et c'est encourageant pour les groupes minoritaires, juge-t-il.
Dans la présente cause, l'usage de l'anglais serait même «un peu anachronique», a commenté Me Power: les documents sont en français, déposés par une institution qui est tenue par la loi de fonctionner en français, la juge au dossier est bilingue et la province de la Colombie-Britannique dispose d'avocats qui parlent français, souligne-t-il vigoureusement.
«Le jugement (de vendredi) ne change rien au fonds du dossier, résume-t-il. Ça va juste coûter plus cher.»
Le 12 avril 2013, le président de Souveraineté La Solution inc., André Desnoyers, a fait la lecture de son mémoire sur la langue française (suggestions) dans le cadre de la loi 14 pour le renforcement de la loi 101. Au tout début, le président a décrit le logo de Souveraineté La Solution inc. et a commenté la médiocrité de la performance des élus en général, tous partis confondus. Il leur a dit: “tous députés de tous partis confondus mis dans une poche et bien secouée et aucun n’en sortira, vous tous vous vous enfargez dans les fleurs imprimées dans le tapis”.
Il a décrit l’attitude archaïque de l’envahisseur, la présence française en Amérique du Nord, ses possessions soit plus de 3/5 de l’Amérique du Nord, les lois contre la langue française par les conquérants anglais de l’Angleterre ainsi que les derniers maîtres acquéreurs de la Louisiane.
Après le temps écoulé, la présidente a demandé aux députés s’ils avaient des questions. Le président de Souveraineté La Solution inc. s’est exclamé: “après qu’ils se sont faits chauffer les oreilles rouges, ça m’étonnerait”. Les députés m’ont remercié mais personne ne m’a posé de questions même pas le député d’expression anglaise du parti libéral qui disait à la personne qui avait lu son mémoire avant moi qu’il venait originalement de l’Ontario et que l’on parlait le français, ceci laissait sous entendre que le français se portait bien. Quand le président de Souveraineté La Solution inc. a dit qu’il avait vécu en Ontario tout près de dix ans et l’endroit où il vivait, lui et sept francophones, qui se côtoyaient, avaient tous des papiers officiels du gouvernement de l’Ontario écrits uniquement en anglais. La langue française, que nous parlions, était seulement du folklore.
Vous pouvez voir et entendre le président de Souveraineté La Solution inc. sur le site de l’Assemblée Nationale au:
http://www.assnat.qc.ca/fr/video-audio/AudioVideo-45281.html?support=video
Le gouvernement fédéral, en contrôlant l'immigration comme dans tant d'autres domaines, laisse aux provinces (régions) le soin de légiférer à condition de ne pas contrevenir à la Charte des droits et libertés du Canada. Depuis plusieurs années nous subissons les effets pervers du manque de courage de la part de nos élus que nous payons grassement:
Les accommodements raisonnables, cela ne devrait pas existé, mais le peuple est laissé à lui-même. Ce n'est pas parce que le ministère concerné ne reçoit pas de plaintes que tout va bien, c'est surtout causé par l'inertie de ses élus ou un manque de bonne foi. En ne prenant pas vos responsabilités, vous pelletez par en avant tout en sachant qu'à cause de cette situation tout ou tard vous, ou un autre parti, allez hériter de l'odieux. Une commission va être de mise et voilà des emplois bien rémunérés pour vous et vos amis, et voilà la boucle est fermée et au suivant.
En attendant le peuple francophone du Québec est de plus en plus proche de l'extinction ou d'une révolution.
Votre manque de courage de bannir l'émergence de la langue anglaise dès la mi-session de la sixième année du primaire et d'introduire l'immersion en langue française obligatoire dans toutes les écoles du Québec du premier janvier à la fin de la session de chaque année scolaire dès la troisième année du primaire.
Mais non vous laissez les établissements scolaires libres d'enseigner l'anglais intensif. Sans prendre conscience que la langue française est menacée dans la seule région (Québec) de toutes les Amériques. Dans un passé non lointain, le français régnait et était maître du 3/5 de l'Amérique du Nord.
Voici quelques recommandations:
Qu'une loi québécoise d'un gouvernement souverainiste, rende obligatoire qu'un enfant, qui est né dans une famille où un des deux parents a fait son école en partie ou en totalité en français, qu'il soit admis à l'école française.
Qu'une loi québécoise, stipulant qu'un étudiant n'a pas le droit de changer d'école française vers anglaise ou autre en sol québécois.
Qu'une loi québécoise sur l'éducation publique se lise comme suit: advenant qu'une femme ou une fille donne naissance, et que le certificat de naissance de l'enfant est inscrit père inconnu, cet enfant est obligé d'aller à l'école francophone.
Que le gouvernement en place oblige tout diffuseur en sol québécois, lors d'interview en d'autres langues que le français, de se servir d'interprètes francophones québécois, et aussi de donner aux mal entendants un service adéquat.
Que toute correspondance gouvernementale, vers d'autres pays, soit dans la langue de ceux-ci accompagnée d'une version en français.
Que toute musique destinée au public québécois, dans les centres d'achats, les magasins à grande surface, à l'extérieur, et dans les lieux publiques, soit d'origine québécoise.
Que le gouvernement en place introduise dans le système scolaire anglophone ou autre, avant le début de l'année scolaire 2013, une loi obligeant que tout étudiant de la troisième année du primaire au secondaire, CEGEP, etc., à partir du 1er janvier 2014, passe la seconde moitié de l'année en immersion française seulement.
Que le gouvernement en place fasse une loi qui ferait en sorte que toute invention venant du Québec inventée par un québécois ait un nom francophone et logo de la compagnie existante ou à venir quitte à le changer dans le futur.
Que le gouvernement en place introduise une loi pour faire en sorte, que tout ce qui est introduit en sol québécois soit étiqueté par un gros caractère français avec un logo.
Que le gouvernement en place introduise une loi interdisant aux personnes qui annoncent la vente d'arborer une enseigne en français et une autre en anglais, exemple : A vendre, for sale. Une amende de $20.00 minimum plus les frais, si trouvés coupables et enlevée sur le rapport d'impôts.
Que le gouvernement en place introduise une loi interdisant aux restaurants d'avoir des napperons en anglais et d'autres en français ou toute enseigne sous peine d'amende, si trouvé coupables, de 100$ pour la première offense et plus selon la gravité de l'offense et le double pour récidive. Les enseignes et directives devraient être unilingue français avec un pictogramme y compris les napperons. Exemple: les restaurants devraient afficher le menu en français, avec un pictogramme (l'image de mets). Compte tenu de la mondialisation du tourisme, ça fait en sorte que nous sommes exposés à plusieurs alphabets : turc, grec, arabique, chinois, russe, etc. Il ne s'agit pas de faire plusieurs exemplaires de ces menus en différentes langues, dialectes, alphabets, (un pictogramme est de mise). D'ailleurs toutes ces choses sont déductibles d'impôts. Et comme dit l'adage : «avant d'exiger le respect d'autrui, il faut se respecter soi-même».
Que le gouvernement en place à Québec introduise une loi qui ferait en sorte que toute compagnie en sol québécois et qui veut s'installer ici, se dote d'un nom québécois français et d'un logo.
Que le gouvernement présent introduise une loi qui fera en sorte que la radio française ici au Québec nous fasse entendre des chansons françaises (québécoises) à plus de 83% et ceci aux grandes heures d'écoute et 17% en toutes les langues et dialectes, exemple : italien, portugais, allemand, chinois, anglais, russe, etc.
Qu'une loi soit introduite qui fera en sorte que la télévision québécoise transmette une programmation qui soit d'origine québécoise à 90%, ceci stimulera la création d'émissions.
Que le gouvernement présent introduise une loi pour arrêter définitivement les commerciaux faits pour nous à l'étranger. Qu'il oblige tout diffuseur en sol québécois d'utiliser dans sa publicité des acteurs québécois, des lieux québécois, des trames sonores et des chansons québécoises, et des artisans québécois. Il ne faut pas oublier que nos acteurs (actrices) vont bientôt passer de minoritaires sur la sécurité sociale à majoritaires si une loi dans ce sens n'est pas faite et appliquée au plus tôt, sinon nous (les payeurs de taxes) allons encore payer la note.
Que soit autorisée une loi dans le mandat de rendre obligatoire des cours de diction pour bien parler le français aux présents animateurs (trices) des médias : télévision, radio, presse écrite et électronique. Il ne faut pas oublier la portée de l'influence que ces gens ont sur nous et nos enfants.
De faire connaître par voie publicitaire à la télé, radio, journaux, presse écrite et électronique, que l'Agence internationale de la francophonie (A. I.F.) est là pour défendre et promouvoir une francophonie économique et les intérêts de ses pays-membres (45) devant l'Organisation mondiale du commerce (O.M.C.). Qu'il existe d'autres associations de pays francophones : (C.E.M.A.C.) continent d'Afrique centrale, (C.E.D.EA.O.) Afrique de l'Ouest. Opérateur principal (A.I.F.). Elle regroupe 49 états et gouvernements (voir le Journal de Montréal du mercredi, 15 novembre 2000, page 11), et la population qu'ils représentent ainsi que la population mondiale française.
Que l'histoire du peuple québécois français et ses racines soit enseignée dans les écoles de la 3' année scolaire (primaire), ceci au plus tôt. Que la revanche des berceaux par les conquérants après la conquête de la colonie française et son impact sur la francophonie soient inclus au programme.
Que soit donné un cours sur la social démocratie dès la 5e année scolaire, exemple : Charte des droits et libertés des Nations Unies, droit international, syndrome de Stockholm. (Syndrome de la femme violentée) (qui prend pour son bourreau et défend sa cause), (syndrome du conquérant et du conquis), ses impacts, régime présidentiel, régime de premier ministre, etc.
Il existe un peuple, une nation composée de 8 millions d'individus qui vit en Amérique du Nord et qui lutte pacifiquement depuis plus de 400 ans pour conserver sa langue et sa culture à prédominance française. Ce lieu s'appelle le Québec.
Or l'attraction de l'anglomanie nord-américaine et mondiale est telle que les Canadiens-Français ailleurs qu'au Québec sont en voie d'être complètement assimilés comme l'ont été le million et demi de franco-américains. À chaque recensement fédéral, des reculs importants sont constatés, si bien qu'il ne reste plus, à l'extérieur de nos frontières, que quelques poches de résistance, limitrophe au territoire du Québec, qui s'accrochent désespérément à la vieille culture française.
Même Montréal qui loge une bonne partie du peuple Québécois est devenue depuis peu, selon les démographes, une ville où les gens utilisent de plus en plus la langue anglaise.
La force d'attraction de l'anglais pour les étudiants au collégial ne se dément pas et nombreux sont ceux qui changent du français à l'anglais, alors que la langue française devrait être protégée à ce niveau.
Nous avons une loi, la loi 101, qui protégeait notre langue. Mais depuis 30 ans elle a subi l'assaut d'environ 200 amendements et elle a perdu beaucoup de son efficacité. Cette loi passoire aurait besoin d'être colmatée et renforcée.
Or le gouvernement actuel, celui de Jean-James-John Charest est toujours en poste. Ce gouvernement veut imposer l'anglais intensif en sixième année, néglige l'enseignement de l'histoire et veut faire entrer un million d'immigrants en 10 ans (100,000 par année) qui, malgré la loi, finissent par rejoindre en majorité la minorité anglaise mieux nantie et bien choyée.
Nous n'avons jamais vraiment pu compter sur la France, sauf à quelques rares occassions. Nous sommes si différents d'eux après une coupure de plus de 200 ans qu'ils n'arrivent tout simplement pas à nous comprendre et à saisir l'urgence de notre situation. Encore récemment son président, M. Nicolas Sarkosy, grand ami du milliardaire canado-ontarien, Paul Desmarais, enjoignait le peuple québécois à rejeter son mouvement indépendantiste, (« une division de plus » dira-t-il), sans même l'inviter à défendre sa langue et sa culture d'origine française. Pourtant il ne désapprouve sûrement pas l'indépendance des 193 pays des Nations Unies. Et, tout récemment, il était en faveur de l'indépendance du Kosovo. Franchement!
Nous ne voulons pas du mortel « melting pot canadien ». Les réalités québécoise et européenne se comparent difficilement. C'est comme si on demandait à la Hongrie d'oublier sa langue et sa culture.
Et puis outre le discours économique, n'y a-t-il pas d'autres valeurs qui vaillent ?
De plus la majorité de nos médias d'information sont contrôlés par la haute finance qui ne cache pas son parti pris pour l'anglomanie nord-américaine. Les Québécois ne sont que 2% dans cette Amérique du Nord habituée à dévorer (lire assimiler) tout ce qui est dissemblable à la manière anglaise. Le combat est beaucoup trop inégal. Pourtant nous avons su résister depuis plus de 400 ans.
Que faire pour contrer cette assimilation appréhendée ?
N'avons-nous pas droit, tout comme les Kurdes, les Basques, et d'autres vaillants peuples en difficulté, de conserver nos attributs nationaux ?
Le peuple Québécois est un peuple pacifique. À une exception près, il n'a jamais connu la guerre sur son territoire depuis 1759, et ce fut alors une guerre de conquête par métropoles interposées. L'exception, ce fut le soulèvement du peuple en 1837-38 qui se révolta, avec des fourches et des gourdins pour plusieurs (j'allais dire quasiment à mains nues ), devant des politiques iniques et assimilatrices inadmissibles pour lui.
Il nous reste à tâcher de sensibiliser la communauté internationale afin qu'elle proteste auprès de notre gouvernement pour éviter un malheureux ethnocide.
C'est un appel au secours avant qu'il ne soit trop tard!
Une langue, ce n'est pas seulement un ensemble de sons et de symboles qui permettent de parler au cellulaire et d'envoyer des textos. Une langue, c'est l'empreinte du coeur de ceux qui la parlent.
C'est le répertoire des réflexions, des émotions, des expériences et des rêves partagés par une communauté. Notre langue n'est pas meilleure que celle des autres, mais c'est la nôtre. C'est notre vécu. C'est à nous qu'elle parle. Bien au-delà des mots. Nos rires, nos pleurs, nos soupirs sonnent français. Et si on est fier de ce qu'on est, on est fier de la langue qui nous a permis de devenir ce que nous sommes. Notre réalité, c'est en français que nous l'avons nommée. Que nous nous la sommes appropriée.
Quelle est la vôtre ?
